2017 – Maroc- Espagne – Portugal – Espagne

 

    2017 – Maroc – Espagne – Portugal –

15 mars 2020       





Petit retour en arrière…. En 2016 lors de la mise à terre du bateau, 2 petites aventures se sont passées, non relatées précédemment !

Le jour avant la sortie du bateau on toque à la coque ! « He Cornalin » ?

Nos voisins de ponton Françoise et Guy nous font remarquer que Cornalin appuie sur son arrière sur le ponton en bois du quai flottant !!!

Coup de chaud… le cap. Fonce vers la proue pour voir ce qu’il en est de la pendille (amarre avant qui maintient le bateau en avant loin du quai) et tire dessus, 1m, 2m, 3m…. Pas normal, mise en route moteur et propulseur d’étrave, on libère la pendille et avec un bon coup de propulseur, Cornalin bascule le long du quai ! sauvé pas de dégâts, merci l’alu ! Cornalin laissera juste un peu d’ADN sur le quai !
  
Petit coup de gueule à la capitainerie qui envoie un plongeur vérifier la pendille !


C’est un maillon de chaîne rouillée jusqu’à l’os qui a lâché. Il y a de la maintenance en retard !

Le lendemain sortie du bateau à 9H du matin…. En théorie… Panne de la grue… tuyau hydraulique percé, encore la maintenance, la sortie ce sera pour plus tard 16h. On speed pour finir l’hivernage, on bâcle et ça se paiera au printemps !

Après un arrêt hivernal un peu prolongé pour, entre autre, maintenance du ptit mousse qui rouille aussi de partout…. Mais retrouve une certaine vaillance juste avant de partir ! départ pour de nouvelles aventures….




Lundi 22 mai, mardi 23 mai
Le voyage passera par Mellila avec Iberia 4x moins cher que Royal Air Maroc !

Partis de Genève lundi 22 mai, nous arrivons à Melilla (enclave espagnole sur la côte marocaine) où nous passons la nuit. Le lendemain un taxi était censé nous amener à la douane marocaine où nous aurions négocié un taxi bien moins cher qu’un taxi espagnol. Notre chauffeur, Hassan, nous a cependant proposé un prix intéressant que nous avons accepté et bien nous en a pris, car si nous avions dû sortir nos bagages et faire la queue (avec le risque de contrôle), nous n’aurions jamais mis 20 minutes pour franchir la douane !



La douane de Melilla nous a impressionnés, car une colonne de femmes marocaines en djellaba portant d’énormes baluchons sur leur dos traversait la frontière pour aller vendre les marchandises achetées en Espagne. Dans l’autre sens, une marée de voitures attendait de pouvoir entrer en Espagne. Hassan nous a expliqué que les chauffeurs avaient probablement 4-5 heures d’attente !

Après 2 heures de route, Hassan nous a conduits devant Cornalin et au pied duquel était assis UN GARDE !!!

Nous avons donc retrouvé le bateau qui avait pris une teinte jaunâtre… le sirocco ayant soufflé, mais à part sa jaunisse tout a l’air normal. Ouf ! Le capitaine est soulagé !

Mercredi 24 mai, jeudi 25 mai, vendredi 26 mai
On nettoie, gratte, peint, vérifie le matériel, teste, range…

Petit cadeau d'un oiseau qui n'a rien trouvé de mieux que de nicher dans la GV

La marina est déserte, on est hors saison. Dans le supermarché la plupart des rayons sont vides. 
Pas de bistrot ouvert. On mange dans le bateau.

Samedi 27 mai
Le Ramadan a commencé aujourd’hui.

On attend Simon, le contremaître, qui doit soulever le bateau pour que la dérive soit complètement sortie et qu’on puisse lui faire un petit service antifouling. Il arrive avec une heure et demie de retard… Mais comme ils disent ici : « Vous, vous avez les montres, nous, nous avons le temps » !


Pendant qu'il cherche sa montre... sieste................

Petit sketch avec l’antifouling commandé mais jamais arrivé! On fera avec un reste de bidon de 2016.
Recommandations au peintre local, il faut faire en premier la ligne de flottaison, puis descendre le long de la coque car nous n'avons pas assez de peinture!

Grosse erreur de faire confiance, le résultat il commence par le dessous! et plus de peinture pour la ligne de flottaison..............

En milieu d’après-midi, le Cornalin est à l’eau !


Dimanche 28 mai
Monter l’annexe, installer le génois, trouver pourquoi le frigo fait trop de condensation, monter au mât pour dégager une drisse, partie toute seule en haut du mat, on paye les travaux bâclés de l’hivernage !!! etc… Vidange du moteur par un mécanicien. On se prépare à partir.

Lundi 29 mai
C’est le départ ! On quitte Saïdia sous les yeux de Simon et du douanier.

Vent de face, au moteur, un peu chahutés on commence à être un peu barbouillés et on se dit qu’une petite nav de 30 milles pour s’amariner suffira…

Sauf qu’à mi-chemin, au bout de 3 heures : pouf ! pouf ! pouf ! Le moteur S’ARRÊTE !!! Stupeur et tremblement !

Heureusement nous sommes loin des côtes et nous ne nous sentons pas en danger.

Dominique descend immédiatement et commence un examen approfondi du moteur : démonte tout ce qu’il peut, vérifie tout ce qu’il peut, émet beaucoup d’hypothèses, mais le moteur ne repart pas !

Entre temps nous avons hissé les voiles pour tirer des bords, mais le vent est très variable et passe de 0knt à 4.5knts. On n’avance pas beaucoup.

Toujours pas de moteur…  Qu’à cela ne tienne, Dominique avait prévu ce cas de figure.


Donc, le plan B : on tire des bords jusqu’au port et on rentre avec le moteur de l’annexe ! Il fixe le moteur de l’annexe sur le support, prévu à cet effet, à l’arrière du bateau. Eh bien, croyez-le ou non, le moteur de l’annexe n’a jamais voulu démarrer, malgré les efforts épuisants du capitaine !

On a bien essayé de faire des signaux aux pêcheurs, mais justement ils pêchaient et avaient fort à faire à relever leurs filets.

Alors Dominique a continué à réfléchir, réfléchir, à consulter des manuels. À redescendre à en avoir la nausée jusqu’au moment où il a l’idée de remettre en cause le Diesel. Il sort alors le jerrycan de réserve, transfert le tuyau d’alimentation du Diesel dans le jerrycan et ò miracle !

Ò bruit doux du ronronnement du moteur… !!! 5 heures à chercher entre les virements de bords, à avancer cahin caha…On en déduit que le Diesel du réservoir principal s’est contaminé durant l’hiver.

MAIS nous ne sommes pas au bout de nos peine : il n’y a que 17 litres des Diesel dans le jerrycan et nous avons encore de la route à faire. De plus la nuit va tomber.

Là, le vent monte de face, on pourrait remettre les voiles, mais nous sommes entourés d’environ 50 bateaux de pêches de toutes tailles… tirer des bords de nuit dans ces conditions, ce n’est pas raisonnable.

On avance lentement pour économiser le fuel, un peu crispés, mais il nous restera un peu plus d’UN litre en arrivant à la marina de Melilla….

Mardi 30 mai mercredi 31 mai jeudi 1 er juin

Trouver un mécanicien, démonter le carré pour accéder au réservoir, c’est l’objectif de ces trois jours.
Sans oublier de renouer avec les tapas, la sangria et le pata negra !


La panne est trouvée, la vanne de sortie du réservoir est bouchée par une espèce de gélatine noire !

Un mécano vient avec une pompe électrique et aspire ce qu’il peut de ces fragments noirs au fond du réservoir, pas moyen de trouver un liquide anti bactérie, Inch Allah…………..

Vendredi 2 juin
Nous quittons Melilla pour Al Hoceïma (où il y a des troubles, des émeutes et des grèves). C’est une nouvelle marina qui est en train de se construire.

Nous y sommes accueillis par le chef de la capitainerie, la police, le douanier, et je ne sais encore quel chef. Dominique va à la capitainerie remplir les papiers et revient en disant que les douaniers vont revenir avec un chien !

Entre temps un bateau hollandais, que nous avions rencontré à Melilla, arrive et s’amarre à nos côtés. Peu après nous avons droit à la visite du chien renifleur, qui est obèse, asthmatique, fainéant et sent le fauve! Le policier doit le porter pour l’introduire dans le bateau et lui dit : « Cherche ! Cherche ! »

Evidemment il n’a rien trouvé !
Le pauvre, 3 bateaux de suite, c’est le surmenage pour lui et ses maîtres !
Un petit apéro avec les voisins qui nous donneront un peu de produit pour éviter cette fameuse glue dans le Diesel.

Samedi 3 juin
Pas facile de quitter Al Hoceïma. Il faut des documents de départ qu’on obtient à la capitainerie. Seulement voilà, c’est Ramadan et 7 heures du matin pour nous, c’est 5 heures pour les Marocains. Donc il a fallu réveiller les employés qui nous avaient dit la veille que ça ne posait aucun problème si nous partions tôt.

Une heure plus tard nous avons pu partir pour une longue nav. de 11 heures. Pas de vent, couvert jusqu’à midi, puis soleil estival, chaud jusqu’au soir.


Nous sommes arrivés dans un joli port de pêche nommé M’DIQ. Nous sommes le seul bateau « étranger ». On est dans de l’authentique ! Plus d’une heure pour faire les formalités, Mais le soir, à la fin du Ramadan, nous allons manger dans un bistrot de pêcheurs : harissa, soles et thon grillés, salade de tomates, oignons, le tout accompagné de pain et d’un verre de thé à la menthe et de dattes. A part des moustiques agressifs, c’était délicieux !

Dimanche 4 juin
Nous allons visiter la ville de M’Diq, car pour le moment nous n’avons vu que le petit port de pêche et la marina privée royale, construite devant une belle et grande place bordée d’élégants bâtiments.

Marina du Roi, vide ...

Marina du peuple entassé, mal amarré et j'en passe!


La ville est vide, les devantures fermées, c’est lendemain de Ramadan.

Nous retournons au port de pêche, là où la vie est trépidante, entre le débarquement des caisses de poissons, la vente du poisson, les pêcheurs remaillant leurs filets et la foule de gens se pressant aux abords des chalutiers…






Le soir nous retournons à la ville et elle se montre sous un tout autre jour. Les rues dont envahies par des marchands de toutes sortes, les marchandises, neuves ou usagées, sont parfois étalées à même le sol et toute les boutiques sont ouvertes. Une foule compacte déambule.

Lundi 5 juin
Nous voulons quitter M’Diq, mais il nous faudra plus de 3 heures pour accomplir les formalités de sortie….

Ce n’est donc qu’à midi que nous quittons M’Diq pour aller à Ceuta. Mais il y a le cap Almina à franchir… Et ce ne fut pas facile…. Courant contraire, vent furieux, les montagnes russes, plus de 3 heures pour franchir les 14 milles qui nous séparent de M’Diq.
Mais à Ceuta, (enclave espagnole), nous avons vite renoué avec le pata négra et un bon steak.


Mardi 6 juin 17
Des prévisions météo sympas, on annonce 10 kts de vent, Il y a eu tromperie sur la marchandise, ce sera 35 kts !

Départ 8 heures, en route pour Gibraltar. Ce fut également un moment difficile, le courant et vent nous faisant dériver de notre cap, impossible de suivre notre route, vent et courant nous emportant direction Est !

C’est inquiétant de voir l’ouest de Gibraltar, puis l’Est du rocher tout en faisant cap à l’ouest, bientôt les Baléares ? 
C’est seulement en nous rapprochant du rocher que le courant s’inverse et nous permet de repasser du bon côté du rocher.

Arrivée à Gibratar pour la 2ème fois

Mercredi 7 juin, jeudi 8 juin, vendredi 9 juin et….

GIBRALTAR    LE SUD DE L’ESPAGNE

Nous restons une bonne semaine à Gibraltar, où les drapeaux en berne nous avaient frappés en arrivant, suite à l’attentat de Londres.

Very British

Semaine de réparations et maintenance.
Ce sera un balcon avant ressoudé, un filtre Diesel transparent installé et une corne de brume un peu plus performante que la précédente, qui était asthmatique et faisait honte au capitaine !

Malgré toutes nos recherches, nous n’avons pas trouvé de mécanicien apte à réparer notre moteur de l’annexe. Ici, Honda, on ne connaît pas ! Sommes un peu déçus.

Mercredi 14 juin
Navigation calme, balancement doux et surtout régulier.

Il faut jouer avec les courants, qui malgré une marée favorable, sont capricieux, surtout pour aller à l’Ouest !

En se rapprochant de la côte ou pas on peut avoir 2-3 kts avec ou contre soi !

Le phare de Tarifa nous fait entrer de plain-pied dans l’ATLANTIQUE !
Tout fier le ptit mousse!

Puis un moment de voiles au près avant d’arriver à BARBATE où nous passerons notre première nuit en Atlantique.

Jeudi 15 juin
Départ 8 heures. Moteur, voiles et moteur, voiles seules.

Enfin des vents STABLES en force et direction, ça change de la Méditerranée.


Nous passons le Cabo TRAFALGAR devant lequel l’amiral Nelson a détruit les flottes françaises et espagnoles en une journée le 21 octobre 1805.

Nous arrivons en milieu d’après-midi dans la baie de CADIX qui comprend 3 marinas. Nous allons dans celle de ROTA, la plus au Nord.

Et nous avons bien fait, car la marina se trouve à deux pas de la ville qui est sympathique. Rues marchandes, places où les enfants jouent sous le regard des parents attablés aux nombreuses terrasses.

Nous avons mandaté un mécanicien pour l’annexe. Nous l’attendrons jusqu’à 20 heures, mais il ne viendra pas !

Vendredi 16 juin
Aujourd’hui nous allons acheter de l’internet. Et puis, nous nous planquons dans le Cornalin car il fait une chaleur écrasante.

Et comme nous n’avons toujours pas vu de mécanicien, Dominique essaie une énième fois de réparer ce p… de moteur qui a reçu déjà de nombreux noms d’oiseaux mais qui ne veut toujours rien savoir… !

Nous constatons qu’il y a du liquide en fond de cale. Mais d’où vient-il ? Encore un mystère à élucider. Il faut pomper.  Et pour faire bonne mesure, la pompe se met en panne. Dominique est dépité !

Alors nous allons nous changer les idées à la fête du THON. Sur la place du village a été érigée une estrade avec des tréteaux au-dessus. Les pêcheurs amènent un thon de 185 kilos déjà éviscéré. Tout le monde prend des photos, puis le spectacle commence. Un pêcheur (ou le boucher) commence le dépeçage du thon avec force commentaires que nous ne comprenons pas !  Morceau après morceau, le poisson est débité et chaque pièce présentée au public.

Nous achetons des tickets pour déguster des tapas au thon fraîchement découpé. Les tapas sont raffinés, au thon cru, braisé ou cuit et très joliment présentés dans des barquettes.


Après les 4 canas (bières) du capitaine, nous nous dirigeons vers la marina en passant par le marché couvert. Là, un dernier verre, un dernier tapa servi par une jolie demoiselle bien sympathique.
La nuit sera moins sympathique, étouffante et bruyante à cause des voisins.

Samedi 17 juin
On annonce des températures de 42 ° à Séville… Nous renonçons à la visite de cette ville. Trop c’est trop !

Ça y est ! Nous avons trouvé un mécanicien sérieux qui est venu au bateau. Dominique a dû démonter le carburateur (qui, selon le mécanicien, doit être bouché) que nous avons apporté à son atelier. Il nous a promis de nous le rapporter lundi et de faire marcher le moteur.

Et, comme par miracle, la pompe remarche !

Dimanche 18 juin
Il fait chaud, chaud, chaud. Journée farniente. Le soir, nous partons à la chasse aux tapas et nous tombons sur une procession du Corpus Dei avec chants et fanfare.




Lundi 19 juin
A 8 heures nous sommes prêts à prendre le ferry qui nous amènera à Cadix (34° !). Nous visitons la cathédrale et ses nombreuses chapelles, sa crypte et sa tour qui permet d’avoir une vue à 360°.



Puis nous nous rendons, tout en traversant le marché couvert (qui est fermé le lundi) et la zone piétonne, à la tour Tavira, la plus importante de Cadix. Sa chambre noire nous a permis de voir en temps réel un panorama complet de la ville. Assez bluffant ! Grâce à un système de miroirs et de lentilles (comme un périscope).

Nous retournons au port pour reprendre la navette, mais c’est un bus qui ramènera à Rota car il y a trop de vent !

Et Dominique qui trouve qu’il n’y a pas beaucoup de vent et veut faire 11 heures de nav demain… J’ai un peu les chocottes !
Bref ! On n’a pas vu « la belle aux yeux de velours », mais on a vu CADIX !

A 21 heures ce même soir Jose Mari, le mécanicien nous ramène le carburateur débouché et fait fonctionner le moteur de l’annexe ! Ouf !

Mardi 20 juin
Départ 8 heures pour se rapprocher du Portugal. Nous avançons un bon bout sous voiles, puis sans, puis moteur et voiles. Mais la surprise du jour c’est la prise de notre premier maquereau.


Nous nous arrêterons après plus de 10 heures sur l’eau dans le petit port de Isla Cristina où nous faisons la connaissance de Bernard, navigateur solitaire qui a déjà traversé 9 fois l’Atlantique ! Nous partageons avec lui apéro, salade de riz, fromage. Il nous fera goûter son rhum, ramené tout droit des Antilles. Ancien soixante-huitard, sa devise est « Pas question de perdre sa vie à la gagner » ! Les discussions se sont poursuivies jusque tard dans la nuit.

Mercredi 21 juin
Journée relaxe. Bernard nous quitte en nous laissant un peu de son rhum de la Guadeloupe. Le soir nous mangeons notre maquereau en filets.

Le maquereau façon Thérèse

Jeudi 22 juin
Aujourd’hui nous remontons le fleuve Guadiana qui sépare l’Espagne et le Portugal. Magnifiques paysages, aux collines douces, sauvages, rives bordées d’oseraies d’où proviennent de doux pépiements d’oiseaux. Des yachts inoccupés sont amarrés sur le parcours du fleuve et attendent leurs propriétaires pour la saison estivale.



D'abord il faut passer sous le pont et comme d'habitude, ANGOISSE du ptit mousse, on va démâter.... à cause de la marée....
A la hauteur de Alcoutim (côté portugais) ou de Sanlùcar (côté espagnol), nous nous amarrons à une bouée, prise qui sera difficile à cause de l’amarre entortillée et de la marée basse. Nous y laisserons des plumes : l’embout de la gaffe. Et zut !

Beaucoup de bateaux sur bouée ou à l'ancre en attente de leurs propriétaires.


Cornalin 20 milles (36km) à l'intérieur des terres et toujours une marée d'un mètre environ

Puis le vent s’est levé et nous n’avons pas osé quitté le Cornalin le soir.



Vendredi 23 juin
Le vent s’est calmé et la nuit a été paisible.

Ce matin, avant les grandes chaleurs, nous sommes allés au Portugal, visiter Alcoutim et son château, joli petit village propret.

Petite particularité entre ces 2 villages: LES CLOCHES. 2 églises pas tout à fait synchronisées car quand on essaie de compter les "gongs" il en manque 1 par rapport à nos montres et on réalise qu'au Portugal il y a 1 heure de moins qu'en Espagne!

Le soir, une petite fringale nous pousse à chercher un petit restau que nous trouvons côté portugais. Mais au moment de reprendre l’annexe….le moteur n’a jamais voulu repartir ! C’est notre voisin français qui nous remorqués jusqu’au bateau. Après avoir partagé une bière pour le remercier, Dominique a quand même voulu essayer de faire redémarrer le moteur qui a ronronné sans problème ! Capricieux, ce moteur !

Samedi 24 juin
Avons prévu de partir ce matin avec la marée descendante, mais voilà que Dominique constate qu’il y a de l’air dans le filtre à essence et si on ne fait rien, c’est la panne assurée…Alors on rate la marée et on reste un jour de plus sur le Guadiana. Le vent se lève et souffle toute l’après-midi jusqu’au soir. On reste sur le bateau.

Marée montante et 30 kts de vent descendant, donc bateau en travers, pour choisir le vent... relever la dérive et Cornalin s’aligne sur le vent!! tout le monde danse sauf nous!


Bateau navette, transformé en discothèque par une bande de jeunes

Dimanche 25 juin
L’air a été évacué, la marée descendante commence vers 8 heures, et son courant porteur nous fait gagner 2 knts. Nous nous arrêtons à Ayamonte , encore en Espagne, un peu avant l’embouchure du Guadiana dans l’Atlantique.

Lundi 26 juin
Une journée entretien, réparations, etc… Ai même fait de la confiture !

Mardi 27 juin
Depuis que nous sommes partis, c’est la première fois que nous rencontrons un bateau suisse : Françoise et Philippe, ex Genevois, émigrés à Lutry. Nous passons une sympathique soirée en leur compagnie dont l’expérience en navigation et voyages est très supérieure à la nôtre.
Dominique hésite à partir demain.

Mercredi 28 juin
En fait, il pense plutôt partir vendredi. Dans ce cas-là, nous disent Françoise et Philippe, venez avec nous demain à Séville. «2 h30 de car, départ 6h40.

Jeudi 29 juin
Levés avant l’aube, à 9 heures nous sommes à Séville. Comme nous rentrerons en milieu d’après-midi, nous n’aurons que le temps de visiter ‘l’Alcazares, (résidence royale) avec ses palais, patios, faïences, voûtes sculptées, jardins. L’Alcazares fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.



Et la cathédrale somptueuse avec sa giralda, sa tour qui est un ancien minaret. L’intérieur est immense : des chapelles, des tombeaux, entre autres celui de Christophe Colomb (contesté par St-Domingue), beaucoup d’or et d’argent.



Nos nouveaux amis!

De retour à Ayamonte, il faut s’occuper de notre départ : capitainerie, avitaillement…etc…

Comme nous allons quitter l’Espagne, Dominique ne résiste pas à l’achat d’un JAMBON !

Vendredi 30 juin
C’est le départ, nous quittons l’Espagne et entrons au Portugal avec une navigation à la voile jusqu’à à l’arrivée. Nous jetons l’ancre dans une immense baie, près de Faro.

En ce moment Dominique déplace le bateau pour qu’à marée basse, nous soyons échoués sur le sable. C’est un test, dit-il. On verra si demain il faut faire venir la garde portugaise pour nous tirer de ce mauvais pas ou si seule la marée montante suffira… !


1 heure du matin, erreurs de calcul on n'est pas encore à sec, (la faute au décalage horaire entre l'Espagne et le Portugal!


2 heure du matin c'est ok, on peut dormir....
Mais c'est sans compter avec la marée montante et le changement de direction du vent, petite galère en vue!
Le Cornalin commence à flotter par l'avant et le vent pousse l'étrave sur le côté, le bateau commence à gîter, c'est pas bon, il faudra porter une 2eme ancre dans 1m. d'eau à 14deg.
il y aura un moment d’angoisse jusqu'à ce que l'arrière soit à flot et là le Cornalin peut se mettre dans le lit du vent.
Samedi 1er juillet
Etape suivante : Portimào, grande baie avec une immense marina dans laquelle nous n’allons pas, car la proximité des discothèques nous en a tout de suite dissuadés. Nous ancrons à l’entrée de la digue et vu la nuit hachée que nous venions de passer avec l’expérience de l’échouage, nous dormons comme des loirs.
Le mouillage est calme, un délice.

Dimanche 2 juillet
Nous hésitons à avancer et nous rapprocher du fameux cap St-Vincent. Finalement nous restons à Portimào et passons notre dimanche à être ballottés par les estivants en hors bords…

Lundi 3 juillet
Levés avant le lever du soleil, nous avons une longue route à faire. 23 milles avant d’aborder le cap St-Vincent qui se montrera sous un jour tout à fait fréquentable. Mais après le cap, la houle s’inverse et est de travers, le vent de face et nous serons promenés d’un côté à un autre des heures durant. (Même pas malades… !). Nous rencontrerons nos premiers dauphins en Atlantique.
Après 14 heures de nav arrivons 10 minutes avant la nuit dans le port de Simes où nous ancrons rapidement devant l’entrée de la marina avant de nous écrouler sur notre lit.

Mardi 4 juillet
La surprise ce matin, en nous levant est de constater le brouillard qui règne à l’extérieur. Nous partons avec le radar. Le brouillard s’estompera au cours de la journée et nous arriverons à Sesimbra sous un soleil éclatant. Nous allons dans la marina. Peu de temps après vient s’amarrer un bateau suisse dont le nom est : « Ichbisnogdsii ». 

Vous avez essayé de le prononcer ? Vous n’y arrivez pas ? Normal c’est du suisse-allemand, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué !!!

Debout Homer...

Le soir, nous allons dans un bistrot de pêcheurs manger un poisson que nous choisissons. Le problème c’est que nous ne connaissons pas son nom : il ressemblait à un énorme rouget avec un œil énorme et il était vachement bon !

Mercredi 5 juillet
Le lendemain, nous allons à pied à Sesimbara. Les plages sont occupées par les vacanciers avec parasols, chaises longues ou pliantes, petites tentes, tout l’arsenal du baigneur… mais justement peu de baigneurs dans l’eau, qui reste fraîche.









Un vrai port de pêche, bon pour le cap.

Nous mangeons nos premières sardines portugaises.

L’après-midi, de retour au bateau, Dominique détecte enfin la fuite d’eau : c’est le joint de l’axe de la pompe d’eau de mer du refroidissement du moteur dans la gatte qui fuit au rythme de 1 litre par heure (de moteur). Il faut commander un nouveau joint en …..Suède !

Jeudi 6 juillet
Nous allons à Cascais, dans la marina très chic, où se trouve le voilier Northsail à qui nous apportons notre trinquette pour la réparer et prenons rendez-vous dans une semaine pour faire réviser la GV et le génois.

Vendredi 7 juillet
Départ avec la marée montante qui augmente notre vitesse de 2knts et arrivons dans les eaux du Tage. Nous passons sous le pont du 25 avril. Il est impressionnant. Sur la partie haute circulent les voitures que l’on distingue à travers les claires-voies et sur la partie basse, au moment où nous passions, on a entendu le bruit assourdissant du train qui traversait le pont.


C’est magnifique ! Sur la rive droite nous passons devant la tour de Belem, tout droit sortie d’un conte de fées, puis nous repérons le Monument de la Découverte reconnaissable à sa forme caractéristique de proue de navire. Sans oublier la statue du Christ au-dessus du pont.


Mais nous n’allons pas à Lisbonne. Nous allons sur la rive gauche du Tage dans une baie sur les bords d’un village qui s’appelle Seixal. Nous essayons à deux reprises d’ancrer, en vain. On avise une bouée privée et s’y amarre. Très vite un garde vient nous dire que nous ne pouvons pas rester… galère ! Nous nous apprêtons à quitter la bouée quand le même garde revient nous dire que nous pouvons rester, le propriétaire étant d’accord ! Ouf ! Nous lui offrirons du vin et du chocolat.

Une fois installés, Dominique téléphone à Françoise et Alain qui faisaient partie du club de constructeurs amateurs, partis depuis six ans ! Nous les retrouvons en fin d’après-midi et passons la soirée avec eux.

Nous restons à la bouée jusqu’au lundi matin avant de rejoindre la marina qui se trouve en-dessous du pont Vasco de Gama.

Samedi 8 juillet dimanche 9 juillet
Nous restons à la bouée avec un ou deux voyages à terre pour découvrir le village et s’approvisionner en produits frais.

Quel succès pour le Cornalin!, ben non, faut pas rêver juste des jeux de plage..


Jolie petite ville pas touristique du tout!

Promenade du 3ème age  en barque rétro!
Lundi 10 juillet
Pour traverser le Tage jusqu’à Lisbonne, il faut choisir le bon moment : un peu de marée descendante et au milieu du parcours un peu de marée montante.

Dans la marina de Parque des Naçoes nous sommes accueillis par deux marineros qui nous aident à nous amarrer et nous souhaitent la bienvenue.


Quelques soucis dans la marina à moitié ensablée!

En fin d’après-midi, nous partons à la découverte du quartier qui est l’ancien site de l’exposition universelle de 1998. De belles promenades qui permettent de se protéger de la chaleur, des « volcans d’eau », sortes de cônes ruisselants et des bâtiments à l’architecture audacieuse. Une gare et un centre commercial hyper modernes. Nous prenons le métro pour l’aéroport où nous allons accueillir ma sœur et son ami Bernard, venus passer quelques jours à Lisbonne.

Mardi 11 juillet
Fedex a envoyé le fameux joint à …..GENEVE !!! Téléphones et retéléphones pour essayer de résoudre le problème….

L’après-midi nous prenons le métro pour rejoindre ma sœur et son ami. Puis un tram nous emmène sur la colline. Nous sommes tout près du château de St Jorge. Forteresse construite par les musulmans, elle devient résidence royale durant le Moyen Age et jusqu’au XVI ème, puis sa vocation deviendra plus militaire, avant de devenir un lieu fréquenté par les touristes.



Nous finirons la journée dans un petit restaurant, un peu en retrait des grands boulevards, restaurant authentique, fréquenté par des autochtones.


Mercredi 12 juillet
Il faut refaire des téléphones au sujet du joint…
2 heures de trajet, bus + marche pour aller à la tour de Belem, qui autrefois se trouvait au milieu du Tage et gardait l’entrée de Lisbonne. Avec le tremblement de terre de 1755, il a fallu modifier le cours du Tage et la tour a été déplacée.


Nous allons ensuite voir le Monument de la Découverte, superbe sculpture en forme de proue de navire. Henry le Navigateur, se tient tout devant avec une caravelle dans les mains.

Puis nous visitons le monastère des Jeronimos, financé par le profit du commerce des épices. La crypte est très impressionnante par son plafond plein de voûtes. L’église est très belle et abrite la tombe de Vasco de Gama. Pas le courage de faire la queue sous un soleil de plomb pour visiter le cloître.

Un musée de la marine avec un avion, ça c'est le top!
Mais nous passons un bon moment au musée de la Marine avec une belle statue de Henri le Navigateur à l’entrée et tout le passé maritime portugais se déroule tout au long du musée avec de magnifiques reproductions de caravelles, galions et autres bateaux… Dominique a beaucoup aimé !





Et pour faire bon poids, un dernier musée, celui des « coches » (des carrosses), plus dans un premier temps pour être au frais, et agréablement surpris ensuite par la belle collection de ce musée.

Bonne nouvelle : le joint est parti pour Lisbonne cette fois-ci ! Devrait arriver jeudi….
Sur le chemin du retour, une halte au marché couvert, qui, malheureusement était fermé.

Nous retournons manger *authentique »… !

Jeudi 13 juillet
Mauvaise nouvelle : le joint est bloqué à Paris ! Il y restera une journée !
Journée Oceanario, le plus grand après celui d’Osaka.

Vendredi 14 juillet
Le joint a quitté Paris, il est à Madrid !

Levés tôt, nous allons déjeuner à l’hôtel, rejoindre ma sœur. Puis nous allons visiter un dernier musée : celui des Azulejos (des céramiques). Très beau.


Au milieu d’après-midi, nous apprenons que LE JOINT est arrivé à la marina !!!
Super ! On pourrait croire que le problème est résolu… ? Eh bien, non ! Il faut aller acheter une scie spéciale pour pouvoir accéder à la pièce qu’il faut changer… !
Donc, le soir, une heure de marche supplémentaire pour aller acheter LA SCIE.

Samedi 15 juillet
Journée bricolage… Et pliage du génois. On retrouve Edith et Bernard au centre commercial. Dernier soir ensemble-

Dimanche 16 juillet
Sale nuit, voisins bruyants, musique et… erreur de réveil : 5 heures du matin ! Dominique s’est trompé d’une heure ! Il voulait absolument trouver l’origine de ce petit sifflement du moteur qui l’indisposait. Et à 6 heures du matin, il cherche et trouve. Content !

A 9 heures arrivent Edith et Bernard pour une petite croisière qui nous amènera à Cascais. Il fait beau, la ville défile devant nous. Nous quittons le Tage pour l’Atlantique et en un rien de temps, nous nous retrouvons pris dans une épaisse nappe de brouillard, qui disparaîtra après 2 ou 3 milles.


Arrivés à Cascais avec un beau soleil, nous nous mettons à l’ancre. On grignote un brin et je veux faire un dernier café quand….je constate qu’il n’y a plus de gaz ! 
C’est le problème du jour, car la bonbonne venait d’être changée ! Question : où est la fuite ? Donc pas de dernier café pour nos deux voyageurs qui retournent à Lisbonne en train.


Lundi 17 juillet
A sept heures du matin, le capitaine décide qu’il est grand temps de déplacer le bateau jusqu’au ponton d’arrivée de la marina de Cascais. Je râle un peu pour la forme… même pas le temps de déjeuner… Mais c’était une bonne idée 1) parce pas de vent, donc accostage facile et 2) il y avait déjà deux bateaux en attente, alors que le bureau n’ouvrait qu’à 8h30 .

Peu de temps après être amarrés, Northsail vient chercher les deux voiles à réviser et nous, nous partons à la recherche de bonbonnes de gaz. Nous devrons chercher dans cinq endroits pour enfin obtenir la promesse de nous livrer deux bonbonnes.

Mardi 18 juillet
Nos voiles sont prêtes en fin de matinée et le gaz nous est livré avec un nouveau détendeur et un bout de tuyau neuf, Dominique soupçonnant l’un ou l’autre d’être l’auteur de la fuite.

Pas d'uniformité, chaque pays sont propre standard!
Les voiles remontées, nous partons acheter du wifi.

Mercredi 19 juillet
Départ 6h30 pour une longue nav. Au départ crachin et brouillard, on se rapproche du nord ! But : Nazaré.

Jeudi 20 juillet
La marina de Nazaré est bien protégée, mais ça souffle et pensons devoir rester quelques jours ici. Nazaré est un lieu très prisé des surfeurs.

Poisson séché vendu au prix de l'or!
Nous marchons beaucoup, la ville est à plus de 2 km de la marina.  Les plages sont immenses, propres, blanches. Les femmes font sécher leurs poissons sur des claies et les vendent. On voit aussi des femmes d’un certain âge en jupes et foulard, assises sur des chaises, tenir des enseignes pour louer des appartements ou chambres. Le bord de mer est animé, avec attractions foraines. Les vacanciers sont là, on entend beaucoup parler français. Un peu en retrait, se trouve le marché couvert, très coloré, avec fruits, légumes, poissons frais et autres marchandises.

Vendredi 21, samedi 22, dimanche 23 juillet
Nazaré toujours. On attend une fenêtre météo.
Comme on s'ennuie on visite le port





Encore un bateau commencé qui ne verra pas la mer.

Lundi 24 juillet
De bonne heure, nous allons prendre le bus pour visiter Obidos, petite ville moyenâgeuse entourée de hauts remparts. Les animations n’ont lieu que le weekend. Mais on se lasse vite de la kyrielle de boutiques, bars, restaurants. Il n’y a pas grand-chose à visiter.

Le cap aurait bien voulu profiter de la situation, mais le ptit mousse était pas consentant...
Mardi 25 juillet
Aujourd’hui, nous visitons Sitio, le quartier de Nazaré perché en haut d’une falaise. Un funiculaire nous y emmène. La vue est superbe. Nous marchons jusqu’au phare où sont exposés les posters des célèbres surfeurs, entre autres de celui qui a battu le record d’Europe avec la monstrueuse vague de 33 mètres !

Des panneaux expliquent également comment de telles vagues peuvent se former.


En hiver il y a de grosses vagues qui se forment à cause de la proximité d'un canyon sous-marin.
En haut à droite le surfeur donne un idée de la taille de la vague.


Nettement plus intéressant, le beach volley ....

Mercredi 26 juillet
Relâche

Jeudi 27 juillet
Levés à 5h30, départ 6h30, bruine, brouillard, froid. Beurk ! Mais c’est la loi des marées qui dictent les heures de départ et d’arrivée…
A mi-parcours, Dominique aperçoit de la fumée blanche sortir de l’échappement de l’eau de refroidissement du moteur…. Habemus papam… ? non ! habemus merdam ! Dominique fait les vérifications d’usage, ne trouve rien. On continue en réduisant la vitesse, ce qui génère un peu moins de fumée et arrivons à Figueira. Des voisins français nous accueillent. Le problème de la fumée blanche ne laisse pas le capitaine tranquille, qui, après moult réflexions en déduit que c’est le thermostat qui est défectueux.

Cela ne nous empêche pas d’organiser un apéro avec les trois bateaux français, apéro qui sera suivi de spaghettis et se terminera assez tard.

Vendredi 28 juillet
Pour être sûr que c’est bien le thermostat qui est en cause, il nous faut partir à la recherche d’un thermomètre (à viande), ce sera la quête du Graal de la journée. Nous le trouverons, mais il nous faudra nous rendre en taxi dans un magasin spécialisé, après avoir écumé la petite ville de Figueira. Dominique a procédé à ses vérifications, fait ses tests… Il faudra commander un nouveau thermostat…

Samedi 29 juillet
En route pour Aveira avec du brouillard, une visibilité réduite, mais pas de crachin ni de pluie. Au bout d’une heure, rebelotte : de la fumée blanche qui sort de l’échappement !

A vitesse réduite nous arrivons dans la ria de Aveiro, estuaire constitué de marais salants et de lagunes de sable. Nous ancrons dans la baie et mis à part les hors bords qui font des vagues, on y est bien.

Dimanche 30 juillet
A 6 heures la valse des pêcheurs du dimanche commence. Impossible de dormir.
Il ne nous reste plus qu’à nous préparer à partir. Nous n’irons pas à terre visiter la jolie ville d’Aveira, qui ressemble, ai-je lu, à une petite ville hollandaise.

En route pour Porto avec toujours ce problème de fumée blanche…

Nous entrons dans l’estuaire du Douro jusqu’à la marina de Porto. La marina est confortable, mais à 15 km de l’aéroport (les avions passent au-dessus de nous…)

Lundi 31 juillet
Journée bricolage. Dominique démonte l’échangeur de température et le coude d’échappement et constate qu’ils sont partiellement bouchés.

Il passe une commande chez Volvo, matériel qui n’arrivera que dans deux jours.

Près de la marina se trouve un lavoir à l’ancienne, avec de nombreux bassins et étendages à l’extérieur.

Ça me rappelle une vieille chanson que chantait entre autres Luis Mariano :


Connaissez-vous les lavandières         Tant qu’ y aura du linge à laver
Comme il y en a au Portugal                 On boira de la manzanilla                             
Surtout celles de la ville de Setubal      Tant qu’y aura du linge à laver
Ce n’est vraiment pas des lavoirs          Des hommes on pourra s’en passer
Où elles lav’nt mais des volières            Et tape et tape et tape avec ton battoir
Il faut les entendre et les voir                 et tape et tape tu dormiras mieux ce soir
Rythmer leurs chants de leurs battoirs

On visite Afurada, le petit village de pêcheurs à proximité de la marina.

Mardi 1er août
Nous partons à la découverte de Porto. Prenons d’abord un bac pour rejoindre l’autre rive, puis le tram qui nous amène en ville. Elle est tout en pente. Les touristes y sont nombreux. 

Nous visitons la gare, magnifique, dont les parois sont recouvertes d’azulejos, le marché couvert, les rues piétonnes. Nous rentrons à pied par la rive gauche du Douro, une marche d’une heure et demie.




la gare


Mercredi 2 août
Dominique a reçu son matériel… donc bricolage en vue !

Echangeur bouché, pauvre moteur! explication de la fumée blanche

Jeudi 3 août
On découvre un peu les alentours : les plages superbes, mais que l’eau est fraîche… !

Vendredi 4 août
Malgré la forme peu éblouissante du capitaine (il a attrapé froid, il a le rhume, et tousse), nous louons un scooter et partons découvrir les alentours de Porto. Nous faisons quelques achats dans un centre commercial et rentrons par le littoral. Il y a des baigneurs (peu dans l’eau !), lorsque tout à coup un nuage de brume les enveloppe et les rend invisibles. Le drapeau rouge est alors hissé : interdiction de se baigner !

Samedi 5 août
Petit tour au marché de Afurada et départ pour Porto où nous visitons la cathédrale, puis nous voulons voir le musée des transports et communications, mais il est fermé. On s’offre alors « le World of discoveries » qui retrace l’histoire de la navigation portugaise d’une manière ludique et interactive.
Le soir, nous mangeons une magnifique « brochette de la mer » au village.

Dimanche 6 août
Antoine nous rejoint aujourd’hui pour passer 3 jours avec nous.

Lundi 7 août
Nous retournons visiter Porto avec Antoine, Le musée des transports et communications que Dominique aimerait voir est fermé le lundi.

Mardi 8 août
Nous partons, avec la voiture de location d’Antoine, visiter la belle vallée du Douro, avec dégustation de porto dans une cave !
  
Magnifique la vallée du Douro



Mercredi 9 août
Cette fois le musée est ouvert ! Mais quelle déception ! Le bâtiment, qui est l’ancien bâtiment des douanes est magnifique, mais l’exposition est banale et se veut trop didactique. Elle aurait des possibilités de développement, mais nous avons cru comprendre que les moyens manquaient.



Un dernier repas avec Antoine. Je goûte la spécialité de Porto la « francesinha », sorte de croque-monsieur contenant de la viande, du jambon, le tout arrosé de fromage fondu, assez peu digeste !

Nous profitons de la voiture pour faire un peu d’avitaillement puis Antoine nous quitte. Il travaille le lendemain.

Jeudi 10 août
On se prépare à partir…

Vendredi 11 août
Nous larguons les amarres pour atteindre notre dernier port portugais :Viana do Castelo. La marina est proche d’un pont métallique au-dessus du Rio Lima. C’est un pont dessiné par Eiffel avec deux voies : dessous le chemin de fer et au-dessus les véhicules automobiles. Nous avions l’intention de n’y passer qu’une nuit… mais quand Dominique a vu qu’il y avait un beau bateau à visiter… nous sommes restés une nuit de plus.

Un peu gros le Cornalin pour ce petit port

Samedi 12 août
La petite ville de Viana do Castelo, ancien port de pêche, est une jolie petite ville cossue avec de belles maisons bien entretenues. Elle accueille chaque année, lors de la 3ème semaine d’août la fête Nossa Senhora de Agonia (Notre Dame de l’Agonie), avec rues décorées, enrubannées, danses folkloriques, corridas, cortèges, foire artisanale, feux d’artifice et ponctuée par les « Gigantones », énormes bonshommes caricaturaux. Malheureusement nous n’assisterons pas à ces festivités qui attirent les Portugais de tout le pays.


Nous montons en funiculaire sur la montagne Ste Lucie qui domine la ville et admirons la basilique de Ste Lucie.

And at last but not the least:  la visite du navire Gil Eanes (du nom du grand navigateur du XVe siècle).  C’est un bateau-hôpital dont la mission était de soigner et porter secours aux marins pêcheurs portugais qui opéraient sur les bancs de Terre Neuve et du Groenland, durant quelques décennies.



Trop cool ce bateau hôpital

Le cap en piquerait bien un ou deux de ces instruments...


Alors ptit mousse on veut reprendre la mer?
 
ça date un peu

Un peu de radiologie


Ils ne buvaient pas que de l'eau...


Les plan du navire


Et bien pour comprendre c'est pas du gâteau!!!


Ce sera, avec la longue file de stands d’artisanat, les dernières images du Portugal…


Désolé Neptune, mais mon ptit mousse a censuré la face arrière!


LA GALICE
Dimanche 13 août
Ca y est nous avons quitté le Portugal et entrons en Galice.

La côte de la Galice se découpe grosso modo en quatre rias (bras de mer qui entrent dans les terres). Nous naviguons jusqu’à Baiona, où nous mouillons. Nous sommes dans la première ria. Beau cadre, mais houle due aux hors bords. Il fait beau, chaud, les plages sont pleines.
On avance nos montres d’une heure.

Lundi 14 août
Mouillage calme, une fois les promeneurs en bateau à moteur rentrés, une mer d’huile, mais le ciel est couvert. On essuie même quelques gouttes.

On téléphone à la marina centrale de VIGO pour réserver une place, complet jusqu’à mercredi. On essaie dans une marina plus éloignée de la ville : il reste DEUX places ! Nous y allons. Il faudra sortir les vélos et pédaler 20 minutes pour aller à la ville, mais le village tout près fait aussi l’affaire pour l’avitaillement.

Mardi 15 août
Le 15 et le 16 août, tout est fermé, c’est une fête religieuse.
Journée bricolage, repos, cuisine, balade.

Mercredi 16 août
On nettoie le fond de cale. Je m’essaie aux conserves de courgettes et poivrons. On boucle le site.

Jeudi 17 août
Rangement, nettoyages, lessives. On attend de la visite à bord !

 Vérification du dinghy. Réparation de la poulie du 2ème ris. Impossible d’utiliser la gaffe, elle est fichue. On réserve une voiture pour le lendemain.

Vendredi 18 août
Nous profitons de la location de la voiture pour faire de l’avitaillement puis nous prenons la route pour Porto pour aller accueillir nos amis. Nous prenons assez vite l’autoroute, pensant n’avoir pas trop le temps de flâner. Le système de péage au Portugal est assez complexe et nous n’avons pas compris grand-chose. Donc, au premier péage, nous achetons une carte à 10 euros qui, selon la marchande, suffit amplement pour faire le trajet Porto-Vigo et retour. De plus, plus besoin de s’arrêter aux péages, cool, non ?!

L’avion aura du retard… zut ! Et nous avons oublié qu’au Portugal il y a une heure de moins qu’en Espagne… Nous sommes donc beaucoup trop tôt ! Alors nous prenons la route des vacances, celle qui suit le littoral… Il fait beau, il fait chaud. Et bientôt nous tombons sur une fête historique, le Moyen Age, à Cerveira. C’est joli, coloré, costumé, animé avec plein de petits stands d’objets artisanaux et de nourriture. Nous buvons une bière artisanale.






Puis en route pour l’aéroport où arrivent enfin Marie-Claude et Henri.

Retour par l’autoroute directe…enfin presque directe, car lorsque nous arrivons au péage, impossible d’y glisser la fameuse carte à 10 euros. La queue se forme derrière notre véhicule… et nous devons appeler un responsable… qui nous dit que notre carte n’est pas valable ! C’est une autoroute privée et comme nous n’avons pas de ticket, nous devons payer le prix fort (comme si nous l’avions perdue) 35 euros ! Dominique a eu beau s’indigner, tempêter, appeler le chef, rien à faire, il a fallu payer !!!

Samedi 19 août
Après avoir rendu la voiture et fait un petit saut au shipchandler, nous larguons les amarres et quittons Vigo pour aller ancrer dans une magnifique baie au sable blanc pailleté de fines particules dorées. Nous allons à terre avec le dinghy et faisons une toute, toute petite trempette….

Dimanche 20 août
Le vent a soufflé une bonne partie de la nuit. Après le petit déjeuner nous allons encore une fois à terre marcher sur le sable doré. Le moteur du dinghy n’a pas voulu marcher, il a fallu ramer…. (Dominique soupçonne la même panne que la précédente due à l’essence qui a stagné trop longtemps dans le carburateur).

Puis départ avec Henri, maître voilier, qui nous fait vivre de jolis moments dans le calme, la chaleur et une mer plate.  

Peu après notre arrivée dans la marina de COMBARA, nous partons à la découverte de ce village de pêcheurs atypique.





Le granit est un signe de richesse et les maisons qui présentent des façades en granit agrémentées de balcons en fer forgé montrent par là leur aisance et leur réussite. Toutes ou presque affichent une croix. Des petites maisons, sur pilotis, comme dans le Valais, où étaient stockés les réserves de nourriture, se trouvent aux abords des plages. L’espace à côté de ces greniers était prévu pour la barque du pêcheur. Les ruelles sont étroites, les commerces nombreux qui vendent des articles faits avec des coquillages. On sent la proximité de St Jacques de Compostelle ! Les tavernes et restaurants sont accueillants et nous y goûtons le vin local à l’orange servi dans des bols.



Lundi 21 août
Nous partons pour aller dans le deuxième ria.

Petit exercice au radar
Jolie vue des parcs à huîtres ou moules sur le radar


Encore une baie magnifique avec juste quelques barques de pêcheurs inoccupées. Et là, le capitaine propose de faire un exercice d’échouage. Après avoir vérifié que le fond était plat (le capitaine a dû mettre le masque et tuba…) vers 21 heures le Cornalin reposait sur le fond de la mer ! Extraordinaire de pouvoir faire le tour du bateau à pied !




Pas prévu ces cailloux!


Tout fier mon équipage!


Un inconnu avait bien essayé depuis le bord de la rive de nous dire que c’était dangereux de rester là, qu’il n’y aurait bientôt plus d’eau… !!!

Mardi 22 août
Le capitaine à la fois inquiet et très excité par cet exercice, s’est levé plusieurs fois au cours de la nuit pour voir la progression de la marée. Et à 5 heures, il nous réveille en disant que la marée est haute et qu’il faut partir avant 7 heures. Il fait encore nuit, Henri est à la barre, Dominique à l’avant du bateau avec une puissante lampe pour éviter tous les petits rochers qui affleurent l’eau. On déplace ainsi le Cornalin en eaux claires. Une brume s’est déposée, mais à mesure que le jour se lève, on aperçoit au loin une quarantaine de barques avec des pêcheurs à bord manier de grandes perches garnies de paniers pour racler les fonds pour pêcher des coquillages.

On s’arrête à l’isola d’Arousa, tout petit port de pêche, où nous avons de la peine à trouver un endroit où jeter l’ancre. Nous allons à terre faire quelques courses et manger un plat du jour.


Lorsque nous revenons, quelle n’est pas notre surprise, et affolement, de voir que le Cornalin s’est déplacé et collé contre un bateau de pêche ! Les messieurs pagaient à pleins poumons ! On craint le pire.. des dégâts… des ennuis… On aperçoit un bonhomme à bord du Cornalin, qui, dès qu’il nous aperçoit et voit notre stress, nous dit : que suerte ! tranquilo ! Nada ! OUF !!! Pas de dégât ! On s’en tirera avec une bouteille, du chocolat, un petit billet….

On quitte ce petit port pour aller s’ancrer devant une belle plage de sable blanc. On mange et on se réjouit de passer une bonne nuit.

Mais vers minuit, bascule du vent de 180°, la chaîne racle le fond. Dominique allume l’électronique, sort, surveille, s’installe sur le pont, revient vers 1 heure plus tard et contrôle son GPS tous les quarts d’heure jusqu’à 3 heures du matin. Le vent s’est calmé, on peut enfin dormir !

Mercredi 23 août
On s’arrête dans le port de RIBEIRA, port de pêche au thon.

Jeudi 24 août
Départ à 9 heures en taxi pour St-Jacques de Compostelle, troisième ville sainte après Rome et La Mecque. On visite la cathédrale, déambule dans les rues pleines de pèlerins-touristes. 


On admire le magnifique marché couvert. On mange dans un délicieux restaurant, ancien hôpital. Le retour se fait en bus.




Il y a de quoi sourire



Superbe repas, merci Henri, moment magnifique.

Le soir, nous partageons notre apéro-pique-nique avec Antoine un navigateur solitaire de Bordeaux.

Vendredi 25 août
Nous continuons notre remontée et entrons dans le 3 ria. Nous nous arrêtons dans la marina de PORTOSIN. Nous allons à la ville, attirés par les flonflons d’une fête qui se révélera très sobre. C’est notre dernière soirée avec nos amis. Quelques pas de danse, un dernier verre et retour au bateau.

Samedi 26 août
Ça y est ! Marie-Claude et Henri nous quittent. Un taxi les emmène à l’aéroport de St-Jacques de Compostelle et nous, nous reprenons la mer jusqu’à FiNISTERE où nous ancrons devant le port de pêche, trop petit pour accueillir des plaisanciers.



Dimanche 26 août

Ce matin, tout est humide, des gouttelettes pendent aux filins et reposent sur les vitres des panneaux de pont. Une brume épaisse empêche de voir à plus de 50 mètres. Nous partons avec le radar et petit à petit le brouillard se dissipe. Le soleil apparaît et nous réchauffe. Nous sommes sur la Costa de la muerte !!!

Nous arrivons à MUXIA , port de pêche avec une marina immense, relativement nouvelle et aux ¾ vide !

Lundi 28, mardi 29, mercredi 30
Nous restons à Muxia: il faudra 2-3 jours pour soigner la gastro du capitaine et les jours suivants seront consacrés à l’entretien du bateau : isoler le connecteur du radar détruit, faire une dérivation pour pomper l’eau de cale par la pompe d’eau de mer, purger l’essence de la génératrice, purger le moteur de l’annexe pour l’hiverner, etc…

Le matin, toujours ce petit crachin humide… on se croirait au mois de novembre chez nous…. !

Jeudi 31 août
Ô miracle ! Ce matin ciel bleu ! ça souffle, mais il fait beau !

Vendredi 1er septembre
Il fait encore beau !

Allons faire un tour au petit marché de Muxia où les paysans vendent leurs produits.

Pas farouche la bête.

On commence à nettoyer les pare-battages…

Le soir, les seuls occupants de la marina, à part nous, sont français. Des Bretons qui viennent boire l’apéro qui se poursuit par un petit repas. Jocelyne et Patrice, retraités, laissent leur bateau à Muxia, car Madame en a marre de traverser le golfe de Gascogne…. Ils s’en vont dimanche, comme nous.

Samedi 2 septembre
Dernier jour à Muxia. Dominique fait des recherches sur l’UE : pas facile de s’y retrouver entre les états qui sont territorialement attachés à l’UE, ceux qui le sont fiscalement et ceux qui le sont par les douanes et ceux qui sont un peu des deux ou des trois… !!!

On retrouve Jocelyne et Fabrice sur leur Titoumahe pour l’apéro puis allons grignoter des fruits de mer et salade dans un bistrot sur le bord de mer.

Dimanche 3 septembre
Fabrice nous salue et nous souhaite bon vent. Un plateau de fruits de mer nous attend à LORIENT le printemps prochain…

Nous quittons Muxia pour une nav de plus de 45 miles. Il fait cru, humide… on met bonnets, chaussettes, salopettes et veste de navigation. Bancs de brume, crachin, pluie, le soleil peine à percer par moments. Mais c’est sous la pluie que nous passons devant le phare d’Hercule en arrivant à La Corogne. Personne pour nous accueillir, on s’amarre à un ponton et ce n’est qu’après arrive un gentil monsieur pour nous dire que nous pouvons rester là.

On a de gros voisins

Lundi 4 septembre
La marina du Real Club Nautico a le bel avantage de se trouver à deux pas de la ville. Alors nous allons à la découverte de cette ville, surnommée ville de cristal en raison de ses façades vitrées. Nous repérons shipchandler, bâtiment des douanes, coiffeur, quincaillerie, supermarché, tout en admirant cette belle ville, ses belles places et beaux bâtiments. Nous marchons beaucoup.




Mardi 5 septembre
Dominique s’est mis à l’entretien du bateau : il démonte, remplace et remonte le nouveau filtre Diesel. Moi, je vais chez le coiffeur ! Et puis, il faut retourner à la fereteria (=quincaillerie) et on en profite pour boire un verre.

Mercredi 6 septembre
Ce matin nous retournons dans le bâtiment des douanes avec tous les documents du bateau. Et nous obtenons, sans verser un centime, un document attestant que notre bateau sera sur terre ferme durant 6 mois et que par conséquent cela nous autorise à rester 6 mois de plus dans l’Union Européenne… Magnifique !!!

Reste à savoir si les autorités des autres membres de l’UE reconnaîtront la validité de ce document…. Nous croisons les doigts pour que ce soit le cas !

Un saut au shipchandler et un toast au jamon pour midi !


Dominique continue de bricoler son filtre Diesel…

Jeudi 7 septembre
Nous prenons le bus pour aller visiter la tour du phare d’Hercule, le plus vieux phare encore en activité. Construit 200 ans après JC la tour fut rhabillée au XVIIIème siècle. 12 étages pour accéder au balcon périphérique haut de 112 mètres. C’est un monument classé au patrimoine mondial de l’Humanité.







çà sent la fin du voyage
Vendredi 8 septembre
Un petit roulis continu s’est installé et perturbe nos jours et nos nuits, sans compter qu’à la marina a dû se fêter un anniversaire qui s’est terminé à l’aube…

Alors, le cap est un peu raplaplat pour entreprendre quelque travail que ce soit !
Mais il a assez d’énergie pour visiter le musée militaire !

Samedi 9 septembre
Roulis, disco… encore un cap raplaplat…

Nous nous rendons sur la place de la ville où se déroule une cérémonie de commémorations au drapeau espagnol et aux valeurs de la République. Militaires, autorités, police, fanfares, discours, drapeaux…

Quelques dernières courses, un dernier toast au jamon  et retour au bateau.


Dimanche 10 septembre
Nous quittons la Corogne pour effectuer notre dernière nav de la saison. La houle nous soulève par ondes et on met un moment la trinquette pour stabiliser le bateau, un peu plus tard le génois.

Nous arrivons à Sada, notre destination pour hiverner le bateau à sec.

Les jours suivants seront consacrés au bateau, nettoyage, entretien etc…

On pousse un peu et il est dans l'eau

Pendant la nuit, un drôle de sinistre sur le parking attenant au terre- plein d'hivernage des bateaux

Certains bateaux ont eu chaud...
Le Cornalin  va passer l’hiver en Galice, où, nous a-t-on dit, la température ne descend pas au-dessous de 2-3 degrés au plus fort de l’hiver.
Fin de la saison 2017